Depuis quelques années, j’écris un blog que je publie plus ou moins régulièrement sur une base hebdomadaire lors de mes voyages.
J’aimais, et j’aime encore, y décrire les endroits, choses, activités qui meublent toutes vacances qui se respectent. Mais quand les activités se font rares et que le quotidien frôle la routine, ça, comme qui dirait, me coupe l’inspiration un ti-peu-beaucoup.
Cet hiver, maintes et maintes fois, je me suis assise devant l’écran de mon ordinateur pour essayer de vous conter mes journées. Et Dieu sait que j’aime raconter des histoires. Mais voilà, il n’y en avait pas, des histoires. Ou si peu.
J’avoue que les relents de la pandémie nous ont rendus plus prudents (trop, peut être?). Pas de ‘Happy Hour’ en groupe; pas de Karaoké au Tiki Bar; pas de sortie avec les madames au Tea Room; pas de balade de motos avec la ‘gang’ pour finir au resto tout-le-monde-ensemble-tassé-comme-des-sardines; pas de gros câlins avec nos amis Américains (ça, mais ça, ça m’a manqué). Pourquoi nous priver, me direz-vous? Puisque nous avions nos deux doses de vaccin? Puisque nous avons également reçu notre dose de rappel? Puisqu’avec tout cet arsenal de petits guerriers dans nos veines, les risques de développer une forme grave de COVID sont très minimes? Tout simplement parce que nous ne voulions pas prendre de chance et nous retrouver avec un aller simple en poche pour le Canada. Nous nous sommes donc créés notre propre bulle amicale (au lieu de familiale). Bien sûr, nous avons triché quelques fois. Qui peut se vanter d’être plus catholique que le Pape? Mais en gros, nous avons respecté les consignes sanitaires de base (masque et lavage de mains) dans les magasins, épiceries, restaurants et autres. Résultats : pas de rhume, pas de grippe, pas même un ti mal de gorge. Pas si pire.
NdA. Ici, je me permet de prendre un petit moment pour réitérer une demande que j’ai faite lors d’une parution précédente. Je vous demande de vous abstenir de tout commentaire anti ou pro vaccin. Comme la religion et la politique, ce sujet est sensible et je ne veux pas partir de débat qui pourrait finir en remarques désobligeantes. Je vous aime et je tiens à continuer de vous aimer.
Côté température, disons que l’hiver est en dent de scie. Une grosse scie. Une scie de bûcheron. Comme ça semble être le cas au Québec. Temps pluvieux, beaucoup de temps frais (le mercure est descendu à 4C une nuit en janvier), venteux. Mais au moins, pas de verglas ou de neige à pelleter.
Tout ça pour dire que notre hiver est tranquille, je dirais même plus, très tranquille, et ne mérite pas, selon moi, une publication, dut elle être mensuelle.
Soyez assurés que si un événement valant la peine d’être relaté survient dans ma petite vie, je me ferai un plaisir de ressortir mes talents de raconteuse pour vous en faire profiter.
Sur ce, je vous souhaite une bonne fin d’hiver et de la santé, beaucoup de santé.
Pensée rigolote : si, comme à l’école, j’avais eu à écrire un texte de moins de 500 mots sur mes vacances, celui-ci aurait très bien fait l’affaire.
