vendredi 29 novembre 2019

17 au 23 novembre 2019 – Les grenouilles sont plus actives au soleil.

Comme Zazou le disait si bien: Soyez les bienvenus!

Sylvie et Pierrôt sont venus nous rejoindre au Tall Timber pour la semaine. Leur but premier étant, j’en suis certaine, de profiter de notre compagnie avant de retourner là où il pleut blanc (clin d’œil à mon ami Paul). Leur 2e but, plus prosaïque, est de profiter des bas taux de remisage de Tall Timber pour Forest.

Côté température, belle semaine (journées confortables et nuit fraîches), on en profite pour bouger un peu.

Les lamantins étaient au rendez-vous

Petit tour de moto vers Homosassa pour admirer le paysage et faire connaître à Forêt et Cheval le camping Chassahowitzka River, où l’Homme et moi avons séjourné pendant une semaine au printemps 2017. 

De grands sites très boisés

Si vous aimez le camping en nature, c’est un incontournable. Suffit d’être assez chanceux pour avoir une place (quand c’est un beau-bon-pas-cher, ça part vite).

Diane, t'es où?

Pendant que le reste du groupe va visiter un deuxième camping, le Covered Wagon, Tom et moi poussons jusqu’à Glen Lake pour aller faire un petit coucou à Diane (ma belle-sœur floridienne) à son travail. Mais la surprise était pour nous, car elle n’était pas à son bureau. Nous la rencontrerons cependant quelques instants dans le stationnement, mais pas longtemps, car nous devons retrouver nos amis pour le retour à Silver Spring.
 

La première vue du fond de la rivière. Ça promet d'être beau.

Ma bs Sylvie me demande si ça me tente d’aller faire un tour de bateau de verre à Silver Spring. Entre filles. ‘Ben quin’, que je lui répond. Et c’est parti pour une belle ballade. J’avais déjà marché les pistes du Silver Spring State Park, navigué sur sa rivière en kayak, mais l’expérience du bateau à fond de verre restera une des plus belles activités de ce parc.

Les sources comme nous ne les avions jamais vues.

Petit conseil. Si l’aventure vous tente, prenez le grand tour (extended tour). Il vous mènera plus loin sur la rivière, jusqu’aux singes d’après notre guide. Réservations fortement recommandées pour le grand tour. Tarifs pour les seniors (55+) : $10 le tour régulier (30 min), $20 le grand tour (90 min).
 

Des petites loupes, des grandes loupes,

Here we go loop-de-loop...

Comme Freddy Mercury, j’aime faire de la bicyclette. Ça adonne bien, Pierrôt (qui a un véhicule pourvu d’un support à vélos) a découvert une piste pas trop loin, à une demi-heure en auto (à condition de ne pas se tromper de chemin), la Marjorie Harris Carr.

Notre joyeux quatuor.

Vu que nous sommes quatre (ce qui implique 4 bicyclettes) et que le support de l’auto ne peut en voyager que 2 à la fois, les gars viennent d’abord nous reconduire (nous étant, vous l’avez sans doute deviné, Sylvie et votre humble narratrice) puis retournent chercher leur propre monture.

On peut 'acheter' un arbre pour en faire un mémorial.

En tout, nous avons parcouru pas loin d’une vingtaine de kilomètres, sous un ciel plus que clément.

Fin de coucher de soleil sur le lac Weir.

Pour se récompenser d’avoir brûlé autant de calories, nous nous récompensons par un petit souper au Gator Joe’s.

Un peu de tout:

Relique du film Tarzan. Silver Spring SP


Statues de dieux grecs du film Atlantis: the lost empire.


Il n'y a pas que de l'eau au Silver Spring SP


Tous les moyens sont bons pour se rafraîchir un peu. MHC Trail

 

vendredi 22 novembre 2019

10 au 16 novembre 2019 – Les gens viennent et vont.



Un des petits plaisirs que procure un séjour au Pays des Gougounes est bien sûr le café du matin, pris à l’extérieur du motorisé, en plein soleil (je vous avoue fonctionner à l’énergie solaire).

Un autre petit plaisir coupable est celui de pouvoir y faire de la moto 12 mois par année, et la région centrale de la Floride se prête bien à cet agrément.

C’est donc sans surprise que nous poussons jusqu’à Ocala (au lieu de Silver Spring) pour nous approvisionner, question de nous dérouiller les jantes et joindre l’utile à l’agréable.

Le Gold Skillet, 13969 E Hwy 316, Fort McCoy


Lors d’une autre ballade, nous découvrirons un sympa restaurant style familial, le Gold Skillet à Fort McCoy (comme le doc dans Star Trek). Pour les amateurs, le foie de bœuf y est très bon et les portions, généreuses.

Linda, Tom, Christine, Mario, Guilda et Jean-Claude.



Sur le camping, nous faisons connaissance avec des gens de la région d’Alma, que Yougy et Boubou ont rencontrés sur la route et ont aiguillés vers Tall Timbers. Il s’agit de Christine et Jean-Claude, Guilda et Mario, qui vont normalement passer leurs hivers au Mexique et ont décidé de tenter l’aventure de la Floride cette année car il fait trop chaud pour eux au bout de l’Alena. Ce sera une brève rencontre car ils partent bientôt pour le Pays de Mickey. Ce n’est qu’un au revoir.

Johanne et Paul



Un autre couple d’amis vient grossir notre petit groupe de Stariders : Johanne et Paul, alias Forêt et Cheval (leur nom scout). On les laisse s’installer puis c’est le temps de mettre nos potins à dates. J’ai rarement autant parlé en français dans mes séjours aux États.


Mais il n’y a pas que la moto dans ma vie. J’aime bien les parcs, la flore et les petits (et gros) oiseaux. Une sortie au Caravelle Ranch WMA s’impose. Nous sommes cinq volontaires pour la marche. En partant vers 11h, nous prévoyions pique niquer sur place et marcher le 4,5 miles de la piste blanche (moins si la patte de Forêt lui cause un inconfort). La veille de la sortie, Miss Météo nous promettait du soleil avec un max de 17C. Rendu au matin, elle se ravise pour un temps nuageux, sans précipitation, avec un frileux 16C, ce qui pousse Boubou à retirer sa candidature. Finalement, au moment M, il y aura crachin (et dans nos os, un ressenti de 12C).


Mais les quatre cabaleros ne rebroussent pas chemin. Comme a dit un campeur américain à Paul : Il n’y a que des Canadiens pour partir à moto avec une telle température.

Les valeureux promeneurs (manque Johanne qui prend la photo)


En allant faire plein de nos motos, une voiture nous klaxonne. Surprise! C’est Sylvie et Pierrôt, qui campent pas loin, au Salt Spring Recreational Area. Aussi Canadiens que nous autres, ils sont volontaires pour nous accompagner dans ce qui est presque devenu une expédition polaire. Il ne fait pas beau, il ne fait pas chaud, mais que ça fait du bien bouger. 
 

Notre salle à dîner, déco champêtre.

Après nous être sustentés, nous décidons d’un commun accord de raccourcir l’itinéraire prévu et de ne faire que 2,5 miles, orteils gelées obligent. On se sépare au stationnement, l’auto d’un côté et les motos de l’autre. ‘On se revoit bientôt! Oui, oui, pis on ira faire du canot!

Au retour, bonne douche chaude, gros bas dans les pieds et soirée cinéma.

Photo concours entre Pierrôt et moi.

Les deux BF


Nous n'avons pas vu d'oiseau, mais nous avons trouvé Charlie!

jeudi 14 novembre 2019

7 au 9 novembre 2019 – Sur la route

Mon bureaumobile


Mercredi, il pleut. Il pleut de New York jusqu’en Virginie. Mais ça ne me dérange pas. Sans vouloir paraître cynique, je préfère la pluie à la neige. Avec le bel été et le superbe mois d’octobre qu’on a connu au Québec, un peu de pluie n’est pas pour me miner le moral. Grande présence policière sur la route. Et beaucoup de tickets donnés. Le reste du mois devrait être tranquille pour les prochains snowbirds. Le paysage étant morose, j’en profite pour lire, écrire et faire des casse-têtes sur mon ordi.

Le front chaud arrive

Après une bonne journée de route, Madame ayant décrété qu'il était temps d'arrêter, nous dormons dans l'état de Virginie, au Walmart de Salem.

L'eau Tonne en Virginie


Réveil de bonne heure par notre ami Galarneau qui sera de la partie aujourd’hui. Tant mieux car nous empruntons la route 77. Certains ne l’aime pas de par ses grandes côtes appalachiennes.

Grâce à nos nouveaux freins, nous n'aurons pas à utiliser un lit d'arrêt d'urgence.

Vaut mieux ne pas avoir de problème d'oreilles bouchées sur la 77.

Paysages magnifiques

Mais quel panorama les amis. Nous avons eu droit à un 2e automne. Le mercure atteindra les 66°F en Georgie, près de Savannah.
Dodo au Walmart de St Marys, à la sortie 3 de la I95. 2 miles de l’autoroute. D’une tranquillité surprenante pour un Walmart.
Dernier réveil en itinérance. Il est 7h05, pas un bruit dehors. Pas de gros camion diesel, pas de ‘piston-piston’ (mieux connu sous le nom de :il-joue-sa-musique-tellement-fort-c’est-ça-qui-fait-avancer-le-char’), pas de trafic, pas de Bougon.
On est presque gêné de partir la génératrice (silencieuse en passant) pour faire notre déjeuner. Ti-café, tite-rôtie, pis c’est un départ.

Youpi!


Cheeeeeeeeese!


Arrêt obligatoire pour un selfie avec notre ami à nageoires et le traditionnel jus d’orange. 

Mais de quéssé?

Quoi? Pas de jus d’orange? Madame fouille sur internet. Il semblerait que ce soit dû à une coupure de budget. Plainte remplie en bonne et due forme. Il semblerait que je ne sois pas la seule à déplorer cette situation. On verra ce que ça va donner à notre retour.
Direction Ocala, vers le Tall Timber RV Campground, que nous avions découvert il y a deux ans et que nous avions bien aimé.

Guy et Linda, alias Yougi et Boubou

C’est ici que nous avons été recrutés pour faire partie du club de moto Québec Stariders, par nulle autre que la présidente du club, Linda, qui est devenue une bonne amie.
 

Max au K-10


Le bureau du TT étant fermé les fins de semaine, nous nous installons temporairement sur un site libre, le K-10 (prononcez quétaine), contiguë à celui de nos amis Linda et Guy, arrivés la veille.

Le bruyant comité d'accueil

Nous sommes à finaliser notre installation lorsque pas un, ni deux, mais quatre couples de grues du Canada viennent nous souhaiter la bienvenue.

Feu, feu, joli feu.


Souper léger au tout-se-qui et soirée à papoter autour d’un bon feu.
Enfin rendus.

mercredi 13 novembre 2019

4 au 6 novembre 2019 – Part, part pas, part, part pas

Max


- Assurances voyage, check

- Dé-remisage VR, check

- Passeports, check

- Lavage, check

- Ménage, check

- Frigo et congélo, check – check

Bisous, bisous, on décolle… jusqu’à St-Pie de Bagot.

Monsieur : Ça brake pu.

Madame : Comment ça, ça brake pu?

Monsieur : Ben, j’ai pu de brakes.

Arrêt à un petit garage, 2-pompes-à-gaz-pas-de-mécano, ouverture du capot, il manque de l’huile à brake. Monsieur va en chercher et glou-glou-glou fait la petite bouteille.

Nouveau départ.

À peine un kilomètre plus loin : Câl… j’ai encore pu de brakes.

Essayez donc ça de trouver un garage qui a le temps de faire une réparation urgente en plein mois de pose de pneus d’hiver. Qui plus est, sur un Classe A!



Heureusement, Camions Granby nous a pris en pitié et a bien voulu nous passer en priorité (dommage que ce ne fut pas le cas pour une certaine hernie).

Monsieur dépine la Boîte à Surprises et Max fait l’expérience d’entrer dans un vrai garage fait pour les vrais camions..

Voix du mécano dans la fosse : Ouin, ouin! Y’a pas bougé depuis un bout’ vot’ VR! La ligne à brake est percée. Vous avez roulé dans la sloche en plus? Les disques sont tout’ rouillés. Il y en a pour au moins une journée d’ouvrage.

Monsieur : Tant qu’à y être, pouvez-vous tourner les disques et changer les pads ?

Madame fait un appel : Sylvie, vous faites quoi ce soir? Parce que là, on est pris au garage avec Max. Pu de brakes. Ça ne sera pas prêt aujourd’hui. (Est-ce que je suis en train de me téter une place pour coucher, moi là?) Vous êtes sûrs que ça vous dérange pas? Vous êtes donc ben fins!

Le bonheur d’avoir un Frérot et une belle sœur en or qui restent à 20 minutes de là.

Ce ne fut pas une, mais deux journées qu’il aura fallu pour effectuer la réparation. Plus de temps pour entendre le récit du voyage à Marseille de la bouche même de l'auteur et de sa douce. Hé, Bonne Mère, que ça donne le goût d’y aller!
NdA: vous pouvez visiter leur blog au: florida2009grisou.blogspot.com)

Mercredi matin, Camions Granby nous confirme que Max est prêt à prendre la route.

2100$, c’est pas cher payé pour être certains que les freins ne nous lâcheront pas sur la 77.



Merci Sylvie et Pierrôt pour votre hospitalité. On se revoit bientôt.
On décolle.

Monsieur a l’habitude de faire le plein de Max chez nos voisins, question d’économiser pas mal de bidous.

On arrête donc juste l'autre bord des lignes, à Champlain. $2.779 le galon, grosso modo 0,95$ le litre. Max a bu pour 36 galons de gazoline (122 litres). Je vous laisse faire le calcul selon le prix de l’essence dans votre région.



Oi-gnon! Il manque d’air dans un des pneus. Heureusement, la station de gaz est pourvue d’une pompe à air.

Monsieur : Veux-tu ben me dire où est passée la valve? Coudonc, ils ont tu posé le pneu à l’envers?



C'est reparti pour la course au garage pour qui pourra remettre le pneu fautif en harmonie avec les autres. Quoi de mieux, encore une fois, qu'un garage de gros trucks pour faire la job, Champlain Peterbilt.

Mécano (traduction libre) : Le pneu est bien posé. C’est la valve qui manque.

Monsieur : Quoi? (Avec les yeux qui n’en croient pas ses oreilles)

Mécano : Quand ils ont reposé le pneu, ils ont dû coincer la valve, pis elle a cassé.

Monsieur : Pouvez-vous réparer ça ou si il faut un nouveau tire?

Mécano : On va essayer de réparer. Pis si ça marche pas, on changera.

Pis il a réussi. En fait, ILS ont réussi. Trois gars pour changer une valve. Les 3 amigos. Ou les Three Stooges pour les plus vieux. Sont pas forts, forts. Sont pas vite, vite. Mais sont ben fins.
On est chanceux, il y a un spécial crevaison ce mois-ci au garage: main d’œuvre à moitié prix.

Une demi heure d’ouvrage, une nouvelle valve, cinquante piastres US en moins et nous revoici sur la route, en espérant que cette fois-ci soit la bonne. Ne dit-on pas : ‘Jamais deux sans trois?’

Direction Sud, nous couchons au Cracker Barrel (c’est bon là) de Binghampton.

Petite découverte : Si vous vous installez du côté du cinéma, tout près de la bâtisse beige et bleue, il y a une connexion WiFi gratuite.Mais chut, ce n’est que pour les lecteurs du blog. Ha ha!

Pop et Taz ont un nouvel ami, Spy, cadeau de mon petit-fils Élie.

dimanche 10 novembre 2019

Décembre 2018 – Octobre 2019

Près d’un an s’est écoulé depuis la dernière parution du blog.
Mea Culpa. Je dois vous avouer que lorsque je suis à la maison, j’ai milles et une raisons de ne pas écrire, toutes plus ou moins bonnes. Et cette année fut encore plus occupée.
Trop de choses sont arrivées, trop urgentes, trop vite, trop en même temps.
N’aimant pas m’étendre sur des sujets qui n’ont pas réellement rapport avec nos aventures, je vais tenter de vous résumer mon année sans verser dans le mélodrame.
Dans la dernière entrée de Blog, nous quittions Mon Frérot et sa douce Moitié pour nous diriger vers Florida City.
À peine arrivé au Southern Comfort, Monsieur ressentit une douleur dans une région exclusivement masculine.
Le lendemain, avec la bénédiction de notre compagnie d’assurances, une petite visite à l’hôpital de Homestead nous éclaira sur la source de cette douleur : pas une, mais deux hernies inguinales.
Il a fallu presqu’un mois à la compagnie Allianz pour décider que Monsieur devait être rapatrié au Québec pour y subir son intervention, vu qu’il n’y avait pas d'étranglement, signe de danger imminent pour sa santé, comme ce fût le cas pour le Curé Labelle.
L'Homme n'étant pas en état de voyager par la route (et Madame ne voulant pas conduire le VR avec remorque dans la neige), nous sommes donc revenus en avion le 26 décembre 2018, le VR devant nous suivre en janvier-février. Nos amis Micheline et Pierre s’offrirent pour venir nous chercher à Dorval (la cie d’assurances paye l’avion mais pas le transport de l’aéroport à la maison) et nous héberger quelques jours, question de fêter le Nouvel An ensemble.
NdA. Nous avons fait affaire avec Pick Up Transport de Granby pour le rapatriement de Max. Très bon service, je vous les recommande fortement. 450-574-0533 Claude Blanchard.
Le 28 décembre, Tom étant en grosses douleurs, nous nous sommes rendus à l’urgence de l’Hôpital Charles Le Moyne, où il fut placé sur la liste ‘urgente’ (selon la Dre Pichette, chirurgienne de service pour le Temps des Fêtes) du bloc opératoire.
Mais, car il y a un mais, il semblerait que la Dre Pichette ait oublié de marquer le mot ‘urgent’ sur son rapport, même si elle y avait inscrit que son patient devait être opéré avant la fin janvier.
NdA. La preuve que des guerres peuvent être déclarées pour une interprétation de virgule.
Le dossier de notre Malade se retrouva donc dans la pile non urgente et malgré ses appels répétés à l’hôpital, au bureau et à la clinique de la Dre, malgré maints et maints messages laissés à tous ces endroits durant les deux mois suivants , Tom n’a jamais pu reparler à la Dre pour lui demander ce qu’il advenait de l’urgence son dossier, car il se butait à un mur d’infirmières qui ne semblaient pas empathiques à sa douleur et lui répétaient que ‘son cas n’était pas prioritaire, mais que le message serait quand même fait à la Dre de le rappeler’(Vraiment un système à 2 vitesses : Park et Reverse).
Pendant ce temps, nous avions vendu notre résidence et devions trouver une nouvelle maison pour y déménager au début d’avril.
Entre visites de maisons, paquetage de boîtes, ménage dans les choses à amener et celles à donner, vente et achat de maison, déménagement, la santé et le moral de Tom piquaient du nez à la vitesse grand V.
À la mi-avril, dans notre nouvelle demeure, lors d’une dernière tentative pour rejoindre la chirurgienne, la réponse qui fût faite à Tom était qu’un autre patient dans le même cas en était à 364 jours d’attente. Ce fût la goutte qui fît déborder le vase, le coup qui fit craquer l’Homme. C’est ce qui nous a décidé de piger dans notre bas de laine et à recourir à une clinique privée pour la chirurgie.
À peine deux semaines plus tard, mon bel Amour était opéré, Hernie and Bernie (noms affectueusement donnés à ses hernies) se berçant dans leur nouveaux hamacs , garantis à vie avec un usage normal. 

Sa devise.

S’en suivra une convalescence, qui selon l’avis de plusieurs messieurs ayant passé par là, pourrait prendre jusqu’à deux ans.
Pas facile pour un homme qui avait pour habitude de tout faire lui-même sans demander d’aide. C'est qu'il n'a pas l'humilité facile, le Monsieur.
Le bon côté de la chose est que l’opération ayant été faite au début de mai, la période de consolidation de 6 mois, demandée par la plupart des compagnies d’assurances, se terminera début de novembre, nous permettant de repartir vers de nouvelles aventures.

Notre nouveau chez-nous. Maison plus que centenaire avec, qui sait, un fantôme en prime???

L’été se passa à déposer nos pénates, découvrir notre nouvel environnement, visites et soupers en famille, entre amis, gardiennages de nos amours, randonnées de moto et j’en passe.