20 au 26 novembre 2018 – Nokomis

Est-il parent avec les nounours de Tall Timber?

Nous quittons Spring Hill après avoir déjeuner, question de ne pas arriver trop tard au RCR. Le RCR, ce n’est pas un cours de premiers soins. C’est plutôt le Royal Coachman Resort, là où Sylvie et Pierrôt ont décidé de prolonger leur été. Nous nous présentons au bureau, où Happy Wally nous accueille avec une face de policier lorsqu’il te demande tes papiers. Tom lui explique que Pierrôt est sur le terrain 35 et que nous aimerions être pas trop loin de lui. Il nous suggère les terrains 34 et 39, en nous disant que nous serions mieux sur le 34, qui est plus grand. Le Pierrôt arrive au même moment dans son TG(2?3?4?) et nous convenons d’aller voir les terrains afin de faire notre choix. 

Terrain 34 du RCR de Nokomis.

Après avoir fait le tour, nous retournons au bureau pour dire à Monsieur Wally qu’il avait bien raison, le 34 est beaucoup plus grand. Et lui de nous sortir son plus beau sourire pour proclamer : ‘Of course, I’m right!’’ Oh boboy! Pas un autre!

Les gars ont bien travaillé

On s’installe pas si vite fait que ça, puis Sylvie et moi partons faire un petit marché pendant que ces messieurs finalisent ce qu’il y a à finaliser.

Tout ce travail donne soif, n'est-ce pas Pierrôt?

On placote dans l'auto, on placote au marché, on placote à l’apéro, on placote au souper (super bonne ta sauce à spag, Sylvie), on placote de la famille, des amis, de la température, de la nature et du bonheur d'être ensemble.

Le soleil nous tire sa révérence.

C’est dans la bonne humeur qu’on se quitte pour un beau dodo la bedaine bien pleine.

16 au 20 novembre 2018 – Parce que l’hiver est trop précoce à notre goût

Demain, l'hiver, je m'en fous...

Si le Bonhomme Hiver n’arrête pas de gruger sur l’automne et le printemps, il va nous falloir poser les pneus d’hiver le 1 novembre et les enlever le 30 avril.

Nous repartons dans les mêmes conditions atmosphériques que notre retour au printemps dernier, c’est-à-dire dans une queue de tempête de neige.

Nous essayons à nouveau le chemin de Micheline et Roger. Je la transcris pour les intéressés. Pour les autres, vous pouvez pratiquer votre lecture rapide, je n’en serai pas insultée.

Parce qu'une image vaut mille mots

Passez le poste douanier de votre choix et rejoignez la I-87S (préférablement en passant par Lacolle, mais libre à vous de choisir votre douanier).

Juste avant Albany, à la sortie 1, suivre les indications pour prendre la I-90W (il y a un poste de péage, prenez le ticket et conservez-le, mais en principe vous ne devriez pas payer si vous suivez bien ces indications). Après la guérite, il y a une ou deux jonctions, mais suivez la I-90W et vous serez sur le bon chemin.

18 km plus loin, prenez la sortie 25A pour rejoindre la I-88W que vous allez suivre pour un bon 189 km avant de prendre la I-81S.

Arrivés en Virginie, prenez la sortie 300 pour joindre la I-66E, puis la 17S qui vous mènera à la tant convoitée I-95S. Voilà.

Un convoi de vieux hélicoptères militaires.

Ce n’est qu’en Virginie que nous verrons disparaître toute trace de neige. Mais le froid persiste. Le mercure a de la difficulté à atteindre les 10°C. En Georgie, le magique 20°C apparaît sur la console de Max. Youppi! 

Nous quitterons finalement nos jeans après avoir bu notre jus de Soleil au Visitor Center de la Floride (orange pour Monsieur et pamplemousse pour Madame).

Là, grosse décision : On va où? Parce que tout le long de la descente nous ne savions pas si nous étions pour aller rejoindre directement Sylvie Pierrôt ou si nous irions voir Diane et Gary. Même un pile ou face n’a pas résolu le problème. Alors, d’un commun accord, nous avons décidé de faire les 2 et de voir les 4.

Trouvez Pappy

Petit coup de fil à Gary qui a repris les célèbres mots de Bob Barker : ‘Come on down’. Nous sommes arrivés juste à temps pour la 2^e demi de la partie de football opposant les Steelers et les Jaguars. Souper aux burgers et beau dodo en laissant les fenêtres ouvertes (pas mal plus tranquille qu’un stationnement de Walmart, croyez moi).

Toujours un plaisir de retrouver Diane et Gary

Nous avons mis 3 jours pour rejoindre la Floride. Trois jours que Madame à mis à profit pour mettre son blog à date. Comme l’a si bien écrit ClaudeL, je n’écris qu’en voyage.

Coucou

16 avril 2018 - Fait du feu dans la cheminée

Et c'est un départ

Levée du corps à 7h00. C'est la dernière journée, il fait beau, on prend notre temps. À 10h00, le déjeuner est avalé, les sandwichs prêts pour la route, la vaisselle faite, tout est en place, on décolle. Direction franc Nord, pour le meilleur et pour le pire.

Monsieur est pas content de remettre ses jeans

L'hiver nous tombe dessus sans prévenir en Pennsylvanie.

Arrivés dans l'état de New York, Madame et Monsieur sont épuisés. Ce sera donc dodo au Walmart de Plattsburgh. Je sais, je sais, il y a des affiches 'no overnight parking'. Faut croire que Max passe inaperçu, ou bedon qu'il fait trop froid pour que les gardiens sortent de leur auto, car on n'a pas été achalé.
Voilà qui conclue notre voyage. On se retrouve à l'automne 2018.

Ah que la neige a neigé

Cocasserie de la route

Petite pensée du Travel Center de Harrisburg, PA

 

12 au 15 avril 2018 – Fredericksburg

Théâtre de la bataille la plus sanglante de la Guerre Civile, la région de Fredericksburg est aussi connue pour avoir vu naître George Washington.

C’est à pied que nous allons parcourir les rues du quartier historique de la ville.

Je ne vous ferai pas le récit de tout ce qu’on y a vu. Je vous parlerai plutôt de ce que j’ai trouvé le plus intéressant.

Le Old Stone Warehouse (trad.libre : le vieil entrepôt en pierre). Ce bâtiment fut construit vers 1813 sur les rives de la rivière Rappahannock et servait d’entrepôt au tabac qui devait être expédié en Angleterre (le tabac de Virginie, vous connaissez?). 

Emplacement de la 1re porte d'entrée

C'est du mur ça, Madame

Bâti de solides pierres taillées à la main, il comportait 4 étages, dont 3 surplombaient la rue Sophia. Durant la Guerre de Sécession, il a reçu pas moins de 5 boulets de canon dont il porte encore les cicatrices. 

Vue de la cour arrière

Entre 1939 et 1941, la rue Sophia fut élevée pour permettre la construction du nouveau pont Chatham. Pis élevée de pas mal, une quinzaine de pieds, soit l’équivalent de 2 étages. Ce qui fait qu’aujourd’hui, seul un étage surplombe la rue. Pour voir les 3 autres, il nous faut aller du côté de la rivière.

Auction Block. Les esclaves montaient sur cette pierre lors de leur vente aux enchères. De combien de drames humains ce piédestal a t’il été témoin? De combien de larmes a t’il été arrosé?

La maison de Mary Ball Washington. George Washington avait 11 ans lorsque son père décéda, laissant sa veuve de 35 ans avec 5 bouches à nourrir. Comme ma mémère, Mary ne se remaria jamais. En 1772, Mary décréta qu’elle était rendue trop vieille pour s’occuper de la plantation familiale et que George se devait de lui acheter une maison près de sa fille Betty et son plus jeune fils Charles. Après tout, si il était riche, c’était grâce à elle. Elle y vécu les 17 dernières années de sa vie. Elle est souvent décrite comme une femme autoritaire et acariâtre, qui n’a jamais pardonné à son fils aîné de l’avoir ‘abandonnée pour s’engager dans de stupides conflits pour une cause qui ne le concernait même pas’. Même que, ça a l’air qu’en 1789, quelques mois avant qu’elle ne décède, George lui rendit visite afin d’avoir sa bénédiction avant son investiture en tant que tout premier PODUS. Bénédiction qu’elle lui aurait refusé.

Le cimetière maçonnique. Sur le mur de pierre il est inscrit Masonic Cemetary c.1784. C'est pas mal plus vieux que mon petit village de St-Lucien (fondé en 1907).

 

J’aime visiter les cimetières. Ce sont des endroits calmes, empreints de sérénité où le temps semble s’arrêter. Je trouve ça très reposant (faut dire que leurs habitants sont pas trop trop stressés ou stressant).

Meditation Rock. Lorsque Mary Washington mourût en 1789, elle fût enterrée près de l’endroit où elle passa de longues heures à prier et méditer.

Sur le chemin du retour, petit arrêt au Stonewall Jackson Shrine. Le Général Confédéré Thomas Jonathan Jackson mérita le surnom de Stonewall car il était très têtu.

À Chancellorsville, en revenant d'une inspection des lignes de l’ennemi, il est blessé par ses propres soldats qui le prennent, lui et son groupe, pour des soldats de l'Union (de là l’expression ‘Tirer d’abord et poser des questions ensuite’). On lui amputa le brans, mais son état semblait empirer.

Il fût transporté dans cette maison pour y attendre le train qui passait à une centaines de pieds plus loin, afin d’être évacué vers un hôpital. Mais le train qu’il pris le 10 mai 1863 ne fût pas un train de métal.

pour les amateurs de casse-tête (Old Stone Warehouse)

murale commémorative de la bataille de Fredericksburg

murale d'un événement un peu plus joyeux : Spencer Devon Brewing Co

l'arbre qui avalait des pierre tombale (cimetière maçonnique)

la plus vieille pierre que j'ai trouvée. James Drinan, 1804 (j'ai pris la photo d'internet, beaucoup plus claire que la mienne)

juste une jolie petite maison

le lion de Dominique Lévesque (ch't'assez fatigué...)?

le mémorial de Mary Washington (parc Kenmore)

clin d’œil à ma nièce Caroline

la fois où j'ai dévalisé un Dollar General

12 au 15 avril 2018 – Je reviens chez-nous, mais pas tu-suite

C'est le Printemps en Virginie!

NdA. Pas fiable, la fille, pas fiable. Pourtant, je m’étais promis d’écrire et publier le récit de notre remontée avant l’été. Mais non. Pas fiable, je vous dis. L’internet pourri, les arbres tombés sur le terrain suite aux grands vents, la maison qu’il faut garder spic and span suite à la décision de la remettre à vendre, les visites à la famille, aux amis, le maelström de ma vie qui a repris de plus belle, et la procrastination s'est étirée jusqu'à… aujourd’hui.

Nous sommes présentement à refaire la route inverse de ce récit. Mais fermez vos yeux, prenez un grand respire et imaginez que nous reculons de 6 mois. Le printemps se fait attendre car l’hiver n’en finit plus de finir…

Nous comptions être revenus pour samedi le 14. Miss Météo annonçant une x-ième tempête de neige au nord du 40^e parallèle, nos parents et amis nous recommandent chaudement de ne pas tenter le diable. Nous décidons donc de passer une journée de plus au pays de l’Oncle Don Sam. (Avouez que c’est quand même touchant de constater à quel point on tient à nous)

Nous sommes en Virginie et profiterons des prochaines 36 heures pour visiter une ville dont le nom seul suffit à nous faire sourire, Fredericksburg (pour les non-initiés, notre premier petit fils s’appelle Frédéric).

À l’aide de notre Hotspot de T-Mobile et de l’application RVParky (un gros merci à nos amis Christine et Guy pour cette découverte), nous trouvons ce qui semble être un endroit pas pire pour attendre que Mère Nature se souvienne que le Printemps au Québec, c’est le Temps des Sucres et non le Temps des Sacres.

Le Hidden Acres est situé sur la route 301 à Milford, à un jet de pierre de Fredericksburg. Petit camping d’à peine 75 sites, dont cinq sont occupés par des saisonniers. C’est sur qu’en avril, il ne faut pas s’attendre à ce que ça grouille de vie. La piscine est fermée, ainsi que le mini golf, le terrain de jeu est désert.

Après avoir rapidement fait le tour, nous choisissons le site 3 de la section Upper Sites, un pull through (quelqu'un peut me donner la traduction de "pull through"?) collé sur la 301, qui a l’avantage de nous permettre de garder la Boîte à surprise attachée à Max et de pouvoir connecter au feuble réseau WiFi (feuble, c'est plus faible que faible).

Hôtel de ville

la petite Église Baptiste

Il est midi, petites sandwiches, petits légumes (on ne change pas une formule gagnante) et nous voici prêts à enfourcher nos destriers à moteur pour visiter la municipalité de Bowling Greens, petite bourgade dont dépend Milford.

Sidney E. King Art Center

Au 121 Main Street, juste à l’arrière de l’Hôtel de Ville se trouve le Sidney E. King Arts Center. Combinant musées et galerie d’art, c’est LA place pour les amateurs d’Histoire. 

La bataille de Fredericksburg

Sidney King a peint plus de 200 toiles ayant pour thème la Guerre Civile pour le département des Parcs Nationaux.

On gèle au Sud ...

... on sue au Nord

Trois salles, trois thèmes : la Guerre Civile,  la Société d’Histoire du comté Caroline et une galerie exposant des oeuvres d'artistes locaux.

Le Caporal Stephen E. Garrett. 

Il a des airs de Clark Gable, vous trouvez pas?

la RCMA? (Royal Canadian Mounted Army)

 Le Caporal Stephen E. Garrett a servi dans le 1er Bataillon de la 6e Division de la 2e Compagnie du 3e Peloton des États Unis d'Amérique durant la Première Grande Guerre. Il est un de ceux qui ont pu revenir au pays. Il ramena avec lui des photos, des textes, témoins immortels de ce conflit mondial (salle de la Société d'Histoire dédiée aux Grandes Guerres).

Les fameux ''Blockheads'' qui ont fait la renommée d'Allen Garrett,

Jeu d'enfant à prix d'adulte. $200 le bloc ou $18,000 le tout.

Allen Garrett, probablement un descendant du caporal ci-haut cité, un artiste qui ne se prend pas au sérieux, se dit ''inspiré par la magie cosmique''. Ses œuvres ne sont pas faites pour être admirées, elles sont faites pour être manipulées. Ce que j'ai fait avec plaisir.

Jeu d'échecs en pâte polymère et ficelle

Les Fous

La Reine et le Roi

Au retour, pour patienter jusqu’au souper, petite marche d’exploration autour du camping.

Mini golf à l'avant, piscine à l'arrière plan

la plupart des cabines donnent sur le petit cours d'eau menant à l'étang

compacte et très jolie

Il y a les Upper Sites, situés en bas de la côte et près de la route 301, les autres sites sont classés par couleur(rouge, bleu, jaune, vert, orange, violet). 

pas besoin de sortir les marches du VR

beaux sites boisés

On y trouve également des sites réservés aux tentes ainsi 9 cabines à louer.

des victimes d'Irma

Milford n'est pas une ville, encore moins une municipalité.
Milford n'a pas d'Hôtel de Ville, ni de caserne de pompiers, ni d'école. Mais elle a une station service - magasin général par exemple.
En fait, Milford c'était le nom d'un arrêt (pas une gare, juste un arrêt) sur le chemin de fer reliant Richmond VA à Washington DC dans les années 1800.

Samedi soir à chez Dhillon, y'avait pas grand'chose à faire ...

La municipalité la plus près est celle de Bowling Green. Alors si vous ne trouvez pas Milford dans votre Atlas, cherchez Bowling Green.