12 décembre 2015 - Et c'est un départ

Ils l'ont fait, fait-fait-fait-fait-fait
 

On se croirait en octobre.

9h35, 8C, gros soleil. Le Bonhomme Hiver semble vouloir nous retenir en déployant un temps anormalement doux pour un 12 décembre. Hier encore, un groupe de canards s'attardait sur la rivière et semblait hésiter entre partir et rester. Désolés Bonhomme, nous n'avons pas de cervelle d'oiseau et savons de quoi tu es capable. Nous ne changeons pas d'idée, nous décollons vers le Pays des palmiers et du jus d'orange. Je te demande toutefois de ne pas démentir les oignons, qui ont la pelure mince cette année, annonciateurs d'un hiver sans grand froid. Soit clément et peut être, je dis bien peut être, nous resterons l'an prochain pour la période des Fêtes.

 

Notre équipage: Max, les vélos et mon Joujou.

Aux Milles-Îles, la flegmatique douanière nous informe que nous ne pouvons pas traverser de poivron, ni d'oignon vert ''even if they are chopped, rootless ans seedless''. Elle pénètre donc dans le VR d'un pas décidé, en enfilant ses gants antibactériens, pour ouvrir elle-même le réfrigérateur (la Madame est contente de l'avoir lavé avant de partir) et procéder seule à l'arrestation des dangereux légumes, sans jamais perdre son calme que je qualifierais d'olympien, rien de moins. On ne m'y reprendra plus à faire confiance à l'apparence inoffensive  de certains légumes (d'où l'expression bien connue: hypocrite comme un poivron vert).

Arrêt au Wallemarte de Mechanicsburg pour achats de premières nécessités: carte de TracFone, carte de T-Mobile, poivrons verts (tin toé, la douanière), piles pour la caméra et, gros luxe, un trépied pour la dite caméra. Ainsi, Monsieur pourra prendre des photos et vous pourrez voir Madame plus souvent.

Après avoir réactivé les intelligences artificielles, il est tard, nous dormirons sur place. Heureusement, pas de 10 roues proche de nous et ceux qu'il y a, ne tournent pas au hiddle.