Dimanche, 9 novembre 2014.
Dur, dur, ce matin. Deux couchers tard en deux jours, pu
capable. Trop vieille. Pis j'ai mal aux pieds. Pas une bonne idée d'enlever mes
souliers pour danser le twist.
Ce matin, c'est un départ pour tout le monde. Gary et sa
gang (16 en tout) partent pour 3 jours à Orlando. Nous, c'est la côte est qui
nous attend. C'est donc sous un ciel gris que nous nous dirigeons vers Sebastien Inlet. Il est midi pile. J'entre
les données dans Germaine, elle me fait passer par le Turnpike. Je la programme
pour éviter les péages, le trajet prendra 15 minutes de plus, soit 3h30 en tout.
Youpelaï, qu'on se dit, 15 minutes, c'est pas la fin du monde. On part donc,
tites sandwichs et légumes en roulant (c'est bon des légumes). Jusqu'à la
périphérie d'Orlando, le paysage est pas pire, il pleut à l'occasion (il paraît
que c'est bon pour les fleurs). Ensuite, c'est la ville. Nous avions oublié que
Germaine ne tient pas compte des lumières, des stops et du trafic. 16h45, soit plus
d'une heure de plus que prévu et nombre de sacres plus tard, nous arrivons enfin
au camping. En faisant la vidange de Max (après 2 jours de 'dry', c'est mieux,
surtout qu'on a pris notre douche dedans), Tom se fait bouffer les pieds et mollets.
No see's? Fourmis? C'est ce que vous saurez plus tard.
Le temps de s'installer, il est l'heure de souper. Comme il
n'y a rien de prêt, nous partons à la recherche d'un resto avant de faire le
marché (question de ne pas acheter trop de cochonneries). On aboutit dans un
petit resto chinois, le même style qui semble nous attirer depuis un bout
(beaucoup de take outs et 4 tables pour manger sur place). Ils appellent ça
style New York. Je vais retenir
l'expression. C'est bon, il y en a pour 2 repas, et pour 20$, c'est une bonne
affaire. Chez Publix, j'achète du Deep Wood pour mon chum qui se gratte de plus
en plus.
De retour à Max, il fait noir, on va prendre notre douche et
on passe la soirée dans le VR car c'est frisquet dehors et c'est encore mouillé
de la pluie de la journée.
Lundi, 10 novembre 2014
Le soleil se fait timide, le temps est frais, et nous
ressentons encore les effets des 2 soirées de noces et du déplacement d'hier. Il
mouillasse par bouts, alors ce sera une journée commissions. Je n'ai pas acheté
grand chose au Publix hier, je le trouvais très dispendieux.
1er arrêt au Hales, genre de marché local. Les légumes sont
beaux, les fruits frais, les prix plus que raisonnables et on encourage les
gens d'ici, qui sont tout sourire de nous voir (surtout de voir le contenu du
panier). Ils ont un miel de fleur d'orangers, tellement doux qu'on le boirait,
miam.
2e arrêt Wallemarte, pour les items manquants et petit café
chez DD pour envoyer et recevoir des nouvelles.
Il fait chaud au camping, nous ouvrons la porte pour ne laisser
que le moustiquaire afin que l'air circule. Souper aux restants de chinois. En
mangeant, Tom se gratte. Tellement que ça commence à me piquer aussi. Le soleil
se couche et nous allumons une lumière. HORREUR! Des centaines de No See's ont
envahi Max. Il y en a partout, au plafond, sur les murs et même sur les
planchers. Quand c'est rendu qu'on peut voir les No See's, c'est qu'il y en a
beaucoup. Aux grands maux les grands moyens, j'allume un Pic. Tous les amateurs
de camping connaissent les Pic's, ces spirales odorantes qui font l'effet d'une
chambre à gaz pour tout ce qui vole. J'avoue, ce n'est pas très écologique, il
est même recommandé de ne pas en respirer les vapeurs, mais des plaquettes
Vapona, ils ont pas ça, ici. Tandis que la fumée fait son effet, nous allons
prendre notre douche. Quand nous revenons, c'est l'hécatombe, des milliers (OK,
j'exagère, des centaines, mettons, mais plusieurs centaines) de No See's
agonisent sur le plancher, tels des bancs de caplans roulant sur la plage.
Ti coup de balai pour se débarrasser des cadavres et nous
passons une bonne nuit, pas de zzzeee-pique-pique-gratte-gratte.
Mardi, 11 novembre 2014
Jour du Souvenir. Une pensée pour tous les braves, et les
moins braves, qui ont combattu au nom de la Liberté. On a beau être contre la
guerre, je ne peux condamner ceux qui ont fait le sacrifice de leur santé, de
leur bonheur et même de leur vie pour lutter contre l'oppression afin que tous
puissent vivre en paix.
Il fait beau, le soleil est revenu pour un bout. Bicyks Day.
Le parc offre 3 pistes, dont une 'avancée' (lire: faut être très en forme et
avoir le vélo pour). Nous nous rabattons sur les 2 autres pistes, qui forment
un B (un B écrit de la main gauche par un droitier souffrant de Parkinson), la
ligne droite étant une piste asphaltée longeant l'autoroute. Nous avons décidé
de nous rendre au bout de la ligne droite, pour ensuite faire les 2 loupes du B
et ainsi revenir à notre point de départ. Erreur de débutants qui se croient
plus en forme qu'ils ne le sont (à retenir: 5km dans le bois = 30 km sur la
route).
Au bout de la ligne droite, le Long Point Park là où
commence la vraie piste cyclable dans les mangroves. Nous prenons le temps de
faire le tour du parc. C'est en fait une île, avec camping de comté
($28.00/nuit + tx, eau et électricité comprises). Pour les amateurs de pêche,
c'est parfait, il y a des sites tout le long des berges de l'île et plusieurs
amarrent leur bateau directement sur leur site. Et grâce à une bonne brise
continuelle, pas de No See. Par contres, pas de gros arbres non plus.
On s'enfonce dans les mangroves. Pour les ceusses qui ne
savent pas c'est quoi des mangroves, mettons que ce sont des arbres qui
poussent dans pas épais d'eau et qui ont plusieurs racines mi-aériennes,
mi-aquatiques, qui forment des enchevêtrements quasi impénétrables pour les humains
que nous sommes, mais qui sont très prisés par les bêtes à sang froid
(poissons, reptiles, alligators et autres), sans oublier les NO SEE'S.
Prévoyants, nous avions apporté le Régions
Sauvages (à dire avec une voix de baryton). De chaque côté de la piste, des
mangroves, ici et là, des éclaircies nous donnant vue sur la Indian River. Très
beau, très, très beau. Lorsqu'on arrête pour admirer le paysage, il ne faut pas
rester les pieds immobiles. De minuscules fourmis rougeâtres, faisant fi de
l'insectifuge, grimpent rapidement sur les chaussures et semblent apprécier la
chair humaine (c'est qui le rigolo qui disait que les petites bibittes ne
mangeaient pas les grosses?).
C'est donc un ti-couple ben fatigué qui est revenu au
campement, non sans avoir fait un arrêt au Fishing Museum à l'entrée, doublé
d'un magasin souvenirs.
Bien installée dans Max, la Madame écrit ce courriel et se
dit qu'il faudrait bien envoyer ceux du 9 et 10 novembre, mais ça ne lui tente
pas vraiment de prendre l'auto et aller déguster un café ou autre chez DD pour
profiter du WiFi gratuit. Elle se rappelle que Pierrôt a un système d'internet
cellulaire et que ça fonctionne très bien. Alors, M & M (Madame et
Monsieur) sortent de M (Max) pour prendre la M (Malibu) et se diriger au M ...
pardon W (Wallemarte) de Sebastian. Là, M (Monsieur) découvre qu'il existe un
système internet Hot Spot qui fonctionne avec les ondes cellulaires et qui peut
héberger jusqu'à 8 appareils WiFi ... mais ils en n'ont pu à Sebastian, par
contre, il y en a au W de Vero Beach. M&M sautent dans la M direction Vero
Beach. M&M entrent dans le W, achètent et reviennent à M. M (Madame)
configure le tout et... ananas... ça marche. Quelques pas de 2 steps et M peut
enfin envoyer les courriels. Un petit $80.00 bien placé ($50 pour le Hot Spot
et $30 pour carte data illimité bonne pour 30 jours).
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