Mercredi, 12 novembre 2014.
Il fait beau et il vente = youppi, pas de noo see.
Après les 25km d'hier, ça me tente pas vraiment de m'en
taper une trentaine aujourd'hui. Alors, on fait un compromis: nous allons
pédaler jusqu'au McLarty Treasure Museum (à environ 6km au Sud) et après
l'avoir visité, je retourne à Max pendant que Tom continue sa balade.
À $2.00 l'entrée, on peut dire que c'est pas cher. Petite
histoire courte: dans les années 1500,1600 et 1700, les Espagnols se rendaient
en Amérique du Sud pour y chercher de l'or, de l'argent et des épices. Tous les
étés, les bateaux espagnols, pleins de richesses, se regroupaient à Cuba et
accompagnés de vaisseaux de guerre (n'oubliez pas les pirates, pas tous
maboules), ils entreprenaient la traversée de l'Atlantique pour ramener leurs
trésors en Espagne. En 1715, alors que la flotte remontait la Floride pour
aller chercher le Gulf Stream, un ouragan se leva, se fâcha, calas les bateaux
et se recoucha 5 jours plus tard, laissant 1500 naufragés sur la plage et des
millions de pièces d'or et d'argent au fond de l'eau. Dans le milieu des années
1950, Kip Wagner a découvert des reliques sur la plage, et a consacré sa vie à
la recherche des épaves. Il fut à l'origine de la découverte d'au moins 2
d'entres elles (me semble qu'il y avait 5 en tout), avec des milliers de
pièces, bijoux, argenterie, poterie. Peu de gens peuvent se vanter d'avoir
réalisé leur Rêve. Kip fut un de ceux là.
De retour au campement, j'en fait le tour. Le camping
comporte 3 rues parallèles. Une sur le bord de l'eau: vue sur la Indian River,
mais aucune intimité et pas d'arbres matures. Celle du centre est mixte: d'un
côté des sites plus petits très peu d'arbres et de l'autre, des 'pull through's
légèrement courbés, légèrement boisé, donnant une certaine intimité. La
dernière rue, celle où nous sommes (site 42), est boisée, pas de voisin à
l'arrière, puisqu'il y a une mangrove (vous souvenez-vous, les arbres qui
poussent dans l'eau?), ce qui explique la présence des No See's. En effet, en
faisant mon promening, j'ai remarqué (ou plutôt je n'ai pas vu ou senti) que
près de l'eau, il y a très peu d'insectes piqueurs. Plus on se rapproche des
mangroves, plus il y en a.
Le Sebastian Inlet SP est très apprécié des pêcheurs, du
fait de sa position, directement sur la Indian River Lagoon. Lors de la
construction du pont reliant l'île Sebastian au continent, un canal fut
aménagé. Le courant y est très rapide et les poissons aiment ça. En fait, c'est
full pêcheurs des 2 côtés de la rivière et les 2 côtés font partis du State
Park. À $6 l'entrée, très bon revenu pour l'État.
Monsieur revient de sa balade à 16h30, 38km, le vent dans
face sur le retour. Il a les jambes molles, le Monsieur. Il est passé par la
plage publique de Vero Beach. Parait que c'est très beau. Va t'on y aller
demain? À suivre.
P.S. La Madame aime ça avoir l'Internet dans le VR.
Jeudi, 13 novembre 2014
Soleil, quand tu nous tiens. Une autre belle journée
s'annonce.
Madame en profite et lit pendant que Monsieur roupille
encore (dur, dur, être un athlète). Petite brassée de lavage, petit déjeuner,
on coupe des crudités, quelques fruits, la limonade (Julie, celle à la
Margarita est très bonne), les bouteilles d'eau glacée et nous partons à la
découverte de Vero Beach.
Belle plage, belles vagues. Tom s'amuse comme un petit fou.
Il y a quelques surfeurs qui planent sur les vagues (pas longtemps, on est tout
de même pas en Californie). Des oiseaux suivent des gros poissons, qui
poursuivent des bancs de petits, en espérant en ramasser quelques uns au
passage.
Le pouich, pouich de l'océan, la brise qui tempère la
chaleur du soleil, le ciel bleu comme les yeux de Marina (voir l'Escadrille
sous marine / Stingray) le cris des goélands, c'est dur la vie.
C'est au tour de Tom de faire le souper: pizza (il y a des
choses qui ne changent pas) de chez Domino's que nous allons manger dans un
joli parc sur le bord de l'océan (pouich pouich). La plage y est superbe, plus
que celle de Vero Beach. Ce n'est qu'un aurevoir ... lalala ... nous nous
reverrons... lalala.
Vendredi, 14 novembre 2014
Journée grise, mais pas de pluie de prévue. Le mercure est
en haut de 75F, idéal pour faire de la bicyclette.
Après un déjeuner-dîner, nous enfourchons les vélos pour
aller sur la A1A, direction nord, vers le Barrier Island Sanctuary Management
and Education Center. Nous expérimentons un vent de face, qui nous enlève
toutes les rides que nous avons dans le visage. On s'encourage en se disant que
ça va être plus facile au retour, même si ça sous-entend que nous aurons l'air
de pugs.
Le centre se trouve au milieu du Archie Carr National
Wildlife Refuge (ACNWR), qui fait 20.5 miles linéaires de Melbourne Beach à
Wabasso Beach. Le Refuge a été nommé d'après le Dr Archie Carr, et à sa grande
contribution à la protection des tortues de mer. Le Dr. Carr a réussi a attirer
l'attention sur le déclin de la population mondiale des tortues de mer. Déclin
dû à la perte de leur habitat naturel, et à la non-protection des aires de
ponte.
Le rôle du Refuse est de protéger l'habitat de ce qui est la
plus grande région de nidification des tortues de mer en Amérique du Nord. Ça
représente près du tiers des nids de tortues aux ÉU. Ces grandes étendues de
plages non aménagées et non éclairées sont essentielles à la reproduction et à
la survie de nos amies à carapace. En effet, la lumière artificielle peut être
mortelle pour les bébés tortues qui se fient aux reflets de la lune sur l'eau
pour se diriger vers la mer. Si une lumière extérieure est allumée, les bébés
pourraient se diriger vers la terre au lieu de l'eau, et être victime des
prédateurs amateurs de soupe à la tortue.
Sur le chemin du retour, petit arrêt au Long Point
Restaurant, juste pour jeter un coup d'œil au menu. Déjeuners et lunchs sont
plus leur dada que le souper. Mais nous retenons le nom, beaucoup de fruits de
mer dans leur menu.
Autre arrêt à Sebastian Inlet Marina. Nous réservons un tour
guidé en kayak, pour mercredi prochain. Bien entendu, cela dépend du nombre
d'inscription ainsi que de la température. On se croise les doigts.
Retour à Max pour prendre l'auto afin de se diriger à la
limite nord du Refuge, j'ai nommé Melbourne Beach. On marche un peu pour
profiter de l'air salin et on rembarque pour aller au Dollar Tree (il y a
souvent des ti-cossins qui manquent). Le temps file, nous avons rendez-vous sur
Skype avec Viviane entre 17h30 et 18h00, et Tom s'offre à faire le souper pour
un 2e soir consécutif. Cette fois, ce sera du chinois, le même qu'il y a
quelques jours. Le service est rapide et nous pourrons trouver un endroit tranquille
pour skyper grâce à notre HotSpot.
Arrivés au chinois, c'est très achalandé et le service s'en
ressent. Pas le temps d'aller ailleurs, c'est l'heure, je me branche dans le
resto. C'est tellement bruyant que j'ai peine à les entendre. De plus, le signal
cellulaire est pas fort, ça coupe, l'image fige et tout et tout. Nous remettons
notre rendez-vous à dimanche midi.
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