Samedi, 15 novembre 2014
Il y a un mois aujourd'hui, nous quittions le Canada pour
des cieux plus cléments.
Nuit blanche à compter les étoiles. Ne vous en faites pas,
ça arrive de moins en moins. Par contre, lever à 11h00. Galarneau nous en
promet une collante. Il fait déjà 74F et il n'est même pas midi. Tom a le goût
de bouger, moi j'ai le goût de foirer. Vu que nous sommes des adultes
responsables, Tom est parti à bicyk et moi je suis rester pour essayer de faire
quelque chose que je pourrais vous raconter. Ben, j'ai fait peur à un raton
laveur qui fouillait dans la glacière du site d'à côté. Je l'ai même menacé que
s'il revenait, j'étais pour lui arracher sa fourrure et m'en faire un chapeau.
Je n'ai malheureusement pas pu sauver le sandwich qui était dans la glacière,
mais le voisin m'a dit qu'à part le Subway, il n'y avait que de la glace
dedans. Ah oui, pis j'ai aussi fait le souper. Voilà, c'est tout.
Une chance que l'autre moitié de mon couple a bougé un peu
plus. Tom a avalé 51km, rien de moins. Il s'est dirigé vers Vero Beach et y a
fait de belles découvertes. Des plages bien tranquilles et un grand boardwalk
de près de 1/2 mile de long. Comme dit la dame à la télé: 'Je note'.
Dimanche, 16 novembre 2014.
Le ciel annonce une belle journée, encore plus chaude que
celle d'hier.
Nous irons donc à la plage. Plus précisément, Jaycee Park, à
Vero Beach. 85F à l'ombre, 76F dans l'eau. Le choix est pas compliqué, on
plonge.
Lundi, 17 novembre 2014
Tout a commencé par une innocente question: ''Et si on
allait à Pelican Island?'' Il fait soleil, un peu venteux, mais nous aurons un
vent de face pour l'aller, donc, en principe, un vent de dos pour le retour.
Puis ce n'est pas tellement loin, à peine 7km du camping.
Tom nous fait un petit lunch (hé hé hé) et on enfourche nos
bicyks, direction sud. Il y a un trottoir qui longe la A1A, nous roulons dessus
car ... pourquoi pas? On arrive à la Historic
Jungle Trail qui mène à la Centiennial
Trail, qui mène au Pelican Island NWR
(National Wildlife Refuge). On ne peut pas accéder au sentier à bicyclette. On
les laisse donc à l'entrée, bien collés et bien cadenassés.
La 1re partie de la trail est asphaltée, pour permettre à
nos amis à mobilité réduite (que voulez-vous, ça se dit pu des infirmes ou des
handicapés physiques) d'avoir accès aux installations. La 2e partie est en planches
de résine, faites à 100% de plastic recyclé (c'est pas moi qui le dit, c'est
l'écriteau). 0.75 mile et 1 bouteille d'eau plus loin, nous arrivons à un
belvédère qui nous permet d'admirer la fameuse Pelican Island (on ne peut y
aller pour ne pas déranger ses habitants, c'est le principe d'un refuge). Des
oiseaux, on n'en voit pas. Mais des guêpes, oui, par exemple. Elles sont brunes
foncées avec les lignes brunes plus pâles. Trop de soleil et pas de crème
solaire. Quelqu'un devrait leur parler du cancer de la carapace.
De retour à nos destriers roulants, on continue sur la Jungle Trail, pour voir où elle mène. La
route est en terre, pardon, en sable battu et est bordée d'arbre des 2 côtés. À
l'abri du vent et du soleil, on roule tout doucement. À un moment, on entrevoit
la civilisation entre les arbres. Un complexe résidentiel haut de gamme avec
terrain de golf inclus. Woua! Méchantes cabanes! On quitte la trail pour se rendre sur le bord de
l'eau, afin de se sustenter. Le mercure atteint 89F. Je fond. Après dîner, nous
retournons au camping. Le vent est notre allié, le retour se fait sans
encombre, sauf pour mon c.. qui crie à l'aide (c'est pas vrai, Pierrôt, qu'on a
de la corne après 3 bonnes randonnées). 29km. Ça va bien dormir.
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