mardi 15 décembre 2015

14 décembre 2015 - Quelques fois, l'imprévu est prévisible.



Pensée pour la famille de Cédrika Provencher: je l'ai appris hier soir. Ça m'a bouleversée, comme des millions de québécois. On a beau dire que c'est une consolation d'enfin savoir où est notre petite fille; que la recherche est terminée; qu'elle ne souffre plus, la douleur de la perte n'en n'est pas moins grande. Il n'est pas dans la normalité des choses qu'un enfant meure avant ses parents. Je le sais, je l'ai vécu. À tous ceux et celles qui côtoient cette famille endeuillée, prenez le temps de la prendre dans vos bras, souvent, longtemps, pour lui insuffler la force de continuer. Le temps atténue la douleur, c'est vrai, mais le support de ceux qu'on aime et qui nous aiment, est essentiel pour traverser cette dure épreuve. À la famille, j'offre mes sympathies, mon empathie, ma compassion. Je vous donne un câlin, grand comme la Terre, plein de chaleur humaine.


8h20, ciel gris, crachin tout léger qui nettoie Max de la poussière de la route. Ce matin, pas question de remettre mes jeans. J'enfile des leggings 3/4 et un top à manches courtes, malgré le 16C à l'extérieur. Miss Météo annonce 20C à Brunswick, en Georgie, où nous sommes attendus.
 

Vive la retraite


Plus la journée avance, plus on se demande si nous ne changerons pas d'itinéraire pour Orlando, afin de rejoindre Sylvie et Pierrôt. La voix du sang, c'est pas drôle, surtout quand la famille en question est aussi sympathique que la mienne. Finalement, c'est Max qui tranche: mine de rien, il passe tout droit à la sortie36 et continue vers la Floride. Appel à Brunswick pour annuler la réservation et nous voilà libres de continuer. Bah! Après tout, qu'est-ce que 3 heures de plus?

 

THE photo avec THE dauphin

On arrête juste assez longtemps pour boire notre jus d'orange et prendre THE photo avec THE dauphin qui change de costume à tous les ans. Selon Germaine, nous devrions arriver à 17h23 au Moss Park, pour essayer de surprendre P.S. (comprendre Pierrôt et Sylvie).
Arrivée à 17h30 pile, nous nous rivons le nez à la barrière. Pourtant, les heures d'ouverture indiquent 6 PM comme fermeture. Madame prend ses petites papattes et se dirige vers le kiosque.
Une dame vient à ma rencontre:
-''What can I do for you?''
-''We're looking for a campsite.''
-''Sorry, we're closed''
-''But the sign says open 'till 6PM''
-''Yes, but this week is special. It's the Xmas light show. Plus, we're full this coming weekend''
-''Please, my brother is already on the campsite. We'll be staying a couple of days, no more''
-''OK Sweetie, pick a campsite from 7 to 54 and come to see me in the morning''
-''Thank you so much!''
Nous nous installons sur le site 18, juste en face du 17, où P.S. brillent par leur absence. Mais ils reviendront, comme en témoignent les effets laissés sur place.
Nous allons nous coucher et toujours pas de voisin...

Pour le fun


4 commentaires:

  1. Hein! ça s'arrête là?
    Hâte de savoir la réaction de Pierrot et Sylvie. Peut-être dans leur blogue. Vais voir.

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    1. C'est vrai que c'est sec comme finale. Je vais tâcher de l'adoucir un peu.

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  2. À cause tu photographies une bouche d aération ?!
    Elle est très belle le photo de Tom et toi avec le dauphin, tu veux me l envoyer ? Pour mon mur des célébrités 😛

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    1. C'est pas la trappe d'air que j'ai photographié, c'est Tom. XOXO
      Pour la photo, juste l'enregistrer, ça ne fait pas? Sinon, je vais te l'envoyer sur ton courriel.

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