Pensée pour la famille
de Cédrika Provencher: je l'ai appris hier soir. Ça m'a bouleversée, comme des
millions de québécois. On a beau dire que c'est une consolation d'enfin savoir
où est notre petite fille; que la recherche est terminée; qu'elle ne souffre
plus, la douleur de la perte n'en n'est pas moins grande. Il n'est pas dans la
normalité des choses qu'un enfant meure avant ses parents. Je le sais, je l'ai
vécu. À tous ceux et celles qui côtoient cette famille endeuillée, prenez le
temps de la prendre dans vos bras, souvent, longtemps, pour lui insuffler la
force de continuer. Le temps atténue la douleur, c'est vrai, mais le support de
ceux qu'on aime et qui nous aiment, est essentiel pour traverser cette dure
épreuve. À la famille, j'offre mes sympathies, mon empathie, ma compassion. Je
vous donne un câlin, grand comme la Terre, plein de chaleur humaine.
8h20, ciel gris, crachin tout léger qui nettoie Max de la
poussière de la route. Ce matin, pas question de remettre mes jeans. J'enfile
des leggings 3/4 et un top à manches courtes, malgré le 16C à l'extérieur. Miss
Météo annonce 20C à Brunswick, en Georgie, où nous sommes attendus.
Plus la journée avance, plus on se demande si nous ne changerons
pas d'itinéraire pour Orlando, afin de rejoindre Sylvie et Pierrôt. La voix du
sang, c'est pas drôle, surtout quand la famille en question est aussi
sympathique que la mienne. Finalement, c'est Max qui tranche: mine de rien, il
passe tout droit à la sortie36 et continue vers la Floride. Appel à Brunswick
pour annuler la réservation et nous voilà libres de continuer. Bah! Après tout,
qu'est-ce que 3 heures de plus?
On arrête juste assez longtemps pour boire notre jus
d'orange et prendre THE photo avec THE dauphin qui change de costume à tous les
ans. Selon Germaine, nous devrions arriver à 17h23 au Moss Park, pour essayer
de surprendre P.S. (comprendre Pierrôt et Sylvie).
Arrivée à 17h30 pile, nous nous rivons le nez à la barrière.
Pourtant, les heures d'ouverture indiquent 6 PM comme fermeture. Madame prend
ses petites papattes et se dirige vers le kiosque.
Une dame
vient à ma rencontre:
-''What can I do for you?''
-''We're looking for a campsite.''
-''Sorry, we're closed''
-''But the sign says open 'till 6PM''
-''Yes, but this week is special. It's the Xmas
light show. Plus, we're full this coming weekend''
-''Please, my brother is already on the
campsite. We'll be staying a couple of days, no more''
-''OK Sweetie, pick a campsite from 7 to 54 and
come to see me in the morning''
-''Thank you so much!''
Nous nous installons sur le site 18, juste en face du 17, où
P.S. brillent par leur absence. Mais ils reviendront, comme en témoignent les
effets laissés sur place.
Nous allons nous coucher et toujours pas de voisin...
Nous allons nous coucher et toujours pas de voisin...
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Pour le fun |
Hein! ça s'arrête là?
RépondreSupprimerHâte de savoir la réaction de Pierrot et Sylvie. Peut-être dans leur blogue. Vais voir.
C'est vrai que c'est sec comme finale. Je vais tâcher de l'adoucir un peu.
SupprimerÀ cause tu photographies une bouche d aération ?!
RépondreSupprimerElle est très belle le photo de Tom et toi avec le dauphin, tu veux me l envoyer ? Pour mon mur des célébrités 😛
C'est pas la trappe d'air que j'ai photographié, c'est Tom. XOXO
SupprimerPour la photo, juste l'enregistrer, ça ne fait pas? Sinon, je vais te l'envoyer sur ton courriel.