Wikipédia Fort King : Il tire son nom du colonel
William King (en), le commandant du quatrième d'infanterie de
Floride, et premier gouverneur provisoire de la Floride occidentale.
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À l’entrée du camping, il y a un babillard. Un pamphlet annonce
le Fort King. Jamais entendu parler, pis on se demandait justement
quoi faire aujourd’hui.
Tic, tic, tic, l’adresse est pitonnée sur le Zumo (la version moto
de Garmin) et c’est un départ.
Le fort est ouvert depuis moins d’un an. En effet, la structure
extérieure a été inaugurée en novembre de l’an dernier. C’est
une réplique à l’échelle de l’ancien 2e fort (le 1er ayant brûlé), bâtie un peu en
retrait des fondations originales, de façon à ne pas compromettre
de nouvelles fouilles archéologiques.
Structure en pin blanc du Nord
(les concepteurs sont de New-York), préparée tel un kit Ikéa pour
être facile à monter sur les lieux. La passerelle de garde, les
deux tours, l’entrée avant et arrière sont également de fidèles
reproductions. Le seul ajout, fut celui d’escaliers à l’intérieur
des tours, au lieu d’échelles comme les originaux (c’est plus
convivial pour les touristes).
Tout ça nous fut raconter par un merveilleux bénévole dont j’ai malheureusement oublié le nom (je l’avais pourtant écrit quelque part, mais où?).
Les balles de foin et l'écran dur le mur de gauche sont pour des cours d'histoire donnés aux enfants. |
Placez la pièce B dans la pièce A... |
Tout ça nous fut raconter par un merveilleux bénévole dont j’ai malheureusement oublié le nom (je l’avais pourtant écrit quelque part, mais où?).
Le terrain de 37 acres appartenait à la famille McCall depuis 1947. En 2001, le
comté de Marion et la ville d’Ocala achetèrent le terrain et
l’emplacement du fort devint un National Historic Landmark
(2004).
Deux bornes furent installées, une marquant l’emplacement du fort
et une 2e
pour le cimetière. Le Fort King Heritage Association
fut créé pour faire revivre ce témoin de l’histoire du
développement du comté d’Ocala. Il fut également le quartier
général de la région lors des trois Guerres des Séminoles.
Le projet |
On commença par la construction
d’un Visitor Center, rempli d’artefact, de maquettes, de
témoignages écrits,
d’illustrations et autres
articles que l’on peut retrouver dans un tel lieu.
Des volontaires entreprirent de
déboiser plus d’un
mile de sentier avec des arrêts racontant une partie de l’histoire
du fort, ainsi qu’un petit
coin pause près de la source
qui abreuva tous
les habitants du fort.
Tom et notre sympathique guide devant un abri construit par des Séminoles de la région. Abri 100% imperméable. |
Pour les classes nature. |
Sentier |
Fleur de trèfle bien différente de celles que l'on retrouve chez-nous. |
https://fortkingocala.com/
Opinion personnelle : les Séminoles, comme beaucoup
d’autochtones, ont été déplacés ici et là, selon l’humeur du
Gouvernement et l’avidité de l’Homme
Blanc (et pas juste au États Unis) :
Champ ou se déroule à reconstitution de la 'Bataille pour la Liberté' |
- Oh, la belle plage. J’aimerais y construire ma maison mais il
y a des ‘indiens’ qui y sont déjà installés. Qu’à cela ne
tienne, je vais contacter mon ami le Sénateur (car je suis riche et
j’ai des amis bien placés) et il va faire déplacer ces indigènes,
qu’ils aillent pêcher ailleurs.
- Oh, la belle terre fertile et les beaux troupeaux. Je recontacte
mon ami Sénateur et il va les déplacer de nouveau, pourquoi pas en
Oklahoma, il n’y a rien qui m’intéresse, là-bas (pour le
moment). Ils ont juste à s’adapter. À MOI, les belles terres
riches et les grands troupeaux. Quoi? Les Indiens sont pas contents?
Ils nous attaquent? Mais ils sont ben ‘sauvages’!
En gros, c’est ce qui déclencha les Guerres Séminoles. Il y a
aussi pleins d’autres détails qui entrent en ligne de compte. Je
n’ai pas la prétention d’être historienne, loin de là. Mais
j’aime bien l’Histoire. J’ai souvent dit que pour connaître,
soit un individu, soit un peuple, il faut d’abord connaître son
Histoire. Comme dit si bien un proverbe amérindien : “Ne
juge aucun homme avant d'avoir marché avec ses mocassins durant deux
lunes.”
Beaucoup de bénévoles travaillent dans les musées et lieux
historiques aux États Unis. Et ils aiment ça. Et ils connaissent
leur matière. Et ils sont intéressants. Chaque petite ville peut se
targuer d’avoir son propre musée avec sa petite histoire à
raconter. Soyez pas gênés, allez les rencontrer.
Jamais entendu parler de ce fort moi non plus. J'aime bien ta façon de nous raconter l'histoire! Même avec de l'humour, c'est toujours aussi triste...(Sylvie)
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