15 au 21 décembre 2019 – Ça y ressemble de plus en plus.

Une semaine qui avait pourtant bien commencé, avec un soleil de bonne humeur et des températures plus que confortables. Puis vint la grisaille, un souffle de temps humide, collant, de périodes de pluie, de vent, de pas-le-fun-si-t’es-en-vacances-juste-deux-semaines. En fait, les seuls qui n’ont pas eu à se plaindre sont les végétaux. Eux, ils en ont verdi de bonheur. Et Miss Météo qui nous la rend pas facile en nous reculant l’apparition de Galarneau encore et encore, comme la carotte de l’âne.

Notre salle de cinéma des jours de pluie (le capteur de rêves est un cadeau de nos amis Ruth et Roland, c'est lui qui l'a fait).

Mais nous on est Canadiens, des vrais machines d’optimisme. Qu’est-ce qu’une ondée quand il fait 27°C, sinon un moyen pour se rafraîchir? Une accalmie de deux heures nous permet de pédaler au marché et d’en revenir. 50% de chance de pluie se transforme en 50% de chance qu’il ne pleuve pas. Des vents de 40 km/h nous aident à marcher plus vite (bon, c’est moins drôle au retour mais ça, c’est un détail). Les nuages diminuent les risques de coup de soleil (diminuent, pas annulent). Une grosse averse nous permet de faire le ménage dans nos courriels ou nos photos, écouter un bon film ou une télé série, jouer à des jeux de société (ben oui), vider les armoires et replacer leur contenu, et plein d’autres activités que l’on remet souvent dû au beau temps.

Dans la foulée des spectacles de lumières du Temps des Fêtes, un événement à voir dans la région de Miami, presqu’à Pompano en fait, c’est le Holiday Fantasy of Lights au Tradewinds Park & Stables de Coconut Creek.

Trois miles de route, des dizaines de dizaines de décorations toutes en lumières, dont certaines sont animées. Le parcours se fait en véhicule, donc pas de crampe au mollet, sauf pour le conducteur qui doit s’arrêter à tous les 100 pieds pour permettre aux photographes amateurs d’immortaliser les décors.

Quand le conducteur peut s'arrêter, ça donne ça.

Quelques-uns des nous autres au Shipwreck

Il y a des incontournables lorsque nous sommes à Florida City. L’un d’eux est sans contredit un repas au Shipwreck, reconnu pour ses ‘fish in a basket’. Pour souligner le Solstice d’hiver, pour nous retrouver avec des amis autour d’une bonne bouffe et pour prouver que nous ne sommes pas des moumounes malgré les forts vents et les risques d’averse (minimes soit dit en passant), on enfourche nos motos, direction Key Largo. Tout le monde a bien mangé, tout le monde est content.

Séparés à la naissance:

Pépé Le Pue du SoCo.

Minou du Shipwreck

 Aussi 'guidoune' un que l'autre, ils vont à tous pour quémander des caresses (et surtout de la bouffe), mais n'essayez pas de les prendre.