jeudi 20 février 2020

2 au 8 février 2020 – Festival de Fruits de Mer d’Everglade City


Derrière: Jana. Devant: Tom, Cheryl, Terry et Bill

Avouez que le juste le titre vous met l’eau à la bouche (sauf pour mon amie Mimi qui n’aime pas les ‘bibittes’).
Vendredi soir, nous sommes au Tiki Bar du camping, une première pour moi cette année. Que voulez-vous, depuis le début janvier, j’évite les foules. Mais là, mon amie Mercedes a tellement insisté pour que j’assiste à la soirée Karaoké. C’est qu’elle y chante, notre belle Mercedes. De plus, nous avions la visite de 3 couples qui ont passé plusieurs hivers au SoCo, et qui ont cessé de faire du camping car sont devenus propriétaires terriens dans la région des Lakes. Ils sont venus nous faire un petit coucou pour trois jours. Tout ça mis ensemble, le party a levé dans le Tiki Bar. Au courant de la soirée, Terry nous parle de ce festival. Il y est allé l’an dernier et a bien aimé ça. C’est local, foule pas trop dense et bonne bouffe. 135Km, juste à l’aller. Cheryl, la conjointe de Terry, n’a pas l’intention de faire le voyage en moto. Elle prendra sa voiture. Nous serons donc 3 femmes en auto et 3 gars en moto. 

Hôtel de Ville rénové suite au passage d'Irma

Everglades City, village de 500 habitants, est surnommée la Capitale Mondiale du Crabe Épineux (Stone Crab). Elle est aussi connue pour être ‘La Porte d’Entrée des 10 000 Îles’. Située à une quarantaine de miles de Naples, son industrie première est la pêche, la deuxième étant (comme bien des villes et villages en Floride) le tourisme.
 

Slingshot à 4 places.


Les indiens y ont parfois habité dans les siècles précédents, mais c’est surtout durant la Guerre Civile américaine que les premiers habitants arrivent : des déserteurs souhaitant se cacher dans les marécages, dont certains sur les innombrables îles de la baie Chokoloskee (traduction de Google : ancienne/vieille maison).

Qui ne se rappelle pas les pommes caramel?


Le premier Festival a eu lieu en 1970 pour amasser des fonds pour l’aménagement d'un terrain de jeu. Cette tradition caritative se poursuit encore de nos jours et toutes les recettes sont versées à des causes locales ainsi qu’en bourses d’études collégiales. Même Irma et sa crue des eaux de 9 pieds n’a pas empêché la tenue de celui de 2018. Non seulement a t’il eu lieu, mais il a obtenu une assistance record de 60 000 visiteurs.
L’entrée y est gratuite, ainsi que le stationnement, chose rare de nos jours.
 

...ride it, my pony...

Compte tenue de la grandeur du terrain, il y a beaucoup de monde, sans toutefois qu’on s’y pile sur les pieds. 


Les vendeurs de cossins y sont omniprésents. De la bague d’orteil au chapeau de cowboy, en passant par les affiches ‘It’s five o’clock somewhere’, les ramasses-poussière (bibelots de toutes sortes) en bois, en métal, en pierre et une fête foraine pour les plus ou moins jeunes. 


Et de la bouffe, beaucoup de bouffe, pis de la bonne à part de ça. Pas donnée, j’avoue ($8.00 USD pour un verre en styromousse de chaudrée de palourdes), mais c’est un festival et c’est pour une bonne cause. Pis j’ai eu droit à un petit sac de oyster crackers en prime.

Une idée originale pour remplacer les traditionnelles frites.

En somme, une belle ballade, une belle journée et une région qui gagne à être plus connue.

Du plus beau au plus fort.


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