mercredi 17 novembre 2021

7 au 13 novembre 2021 – C’est parti mon Kiki


Dernier souper en famille avant d’entamer la grande descente. Bien contente d’avoir pu dire au revoir à toute ma petite famille. Je vous aime et on se recontacte bientôt.

Plan de départ A : Coucher au On Route près du pont des Miles Îles pour le traverser à minuit, soit à l’ouverture des lignes. Nous ferons la route avec nos amis Linda et Guy, mieux connus sous le sobriquet Boucane (ou Boubou) et Yougi.

Youpi, le tunnel Hippoppo est ouvert! En embarquant sur la 40 ouest, Boubou nous appelle. Paraît qu’il y a du monde qui campe tout le long de la route qui mène aux douanes des Miles Îles et ce, jusqu’à la 401.

Plan de départ B : on se rabat sur les douanes de Cornwall. Un ti-dodo de 1h30 au Food Basics pas loin des lignes, on se prépare mentalement à l’attente pour passer les frontières. Préparation inutile. Rien, ou presque. 6 chars, 3 lignes d’ouvertes. 15 minutes d’attente, 5 questions et nous voilà en route vers le Pays des Gougounes.

Dodo pas très loin, au Cracker Barrel (c’est bon là) de Cicero, état de New York. Farniente bien méritée, on en profite pour se reposer un petit 4 heures.

Déjeuner chez notre chambreur et on reprend la route.

Tom sert d'interprète pour communiquer avec la remorqueuse.

Juste passé Syracuse, à 1000 pieds de la sortie 16 sur la I-81 S, Yougi se tasse sur l’accotement, son vr n’avance plus, refusant catégoriquement de resté embrayé sur le D, le R ni même le P. Il est bloqué sur le N et résiste à toute tentative de le déloger de sa position, tel Sitting Bull devant le général Crook. Appel à l’assistance routière, nous attendrons avec eux la remorqueuse pendant 5h30, sur le bord de la I-81. À l’arrivée de James (le gars du tooowwwwiiiinnnngggg), nous décollons, leur souhaitant bonne chance. De la chance, ils en auront besoin, puisque le véhicule de James n’est pas le bon pour tirer le vr (une histoire d’attaches), et qu’ils attendront plus de 24hrs, sur le bord de l’autoroute, pour être remorqués, pas dans un garage, mais dans le stationnement d’un restaurant fermé de la sortie 16. Puisqu’une roue arrière est complètement figée, le remorquage jusqu'à un garage est impossible. Je ne m’étendrais pas sur leurs déboires, qui sont loin d’être finis, puisque cette aventure leur appartient. Le seul point positif est qu’ils ne sont plus sur le bord de l’autoroute, mais chez les Onondagas, peuple très accueillant.

Arrêt pour la nuit au Cracker Barrel (c’est bon là) de Wilkes-Barre, où nous retrouvons Joanne et Paul (Forêt et Cheval), ainsi que Carmen et Alain (Zipette et Zip), quatre joyeux compagnons également de nos amis, avec qui nous comptons faire le reste de la route, puisque nous nous rendons tous à Silver Spring.

À chaque réveil, une pelure de moins. C’est en leggins 3/4 que Madame entame cette 3e journée (3e, considérant que nous avons quitté la maison le 7). La I-81 n’a pas changé depuis notre dernière descente. Des travaux, du vieux et du nouveau recouvrement, des accidents alors qu’il fait super beau, tout est conforme à nos souvenirs.

Un autre dodo dans un Cracker Barrel (c’est bon là), celui de Staunton, VA. Collé sur la I-81, l’environnement est très bruyant. Demandez à Monsieur qui a refusé de sortir de la baleine, même pour prendre une marche.

NdA. Ça fait deux soirs que je prend le catfish grillé pour souper au CB (c’est bon là). Pour les amateurs de poisson, je le recommande.

 

Sur la 301, plusieurs centres villes sont à l'abandon.

Nous avons du quitter nos compagnons à Rock Hill, SC car Dick commençait à manquer de fuel. Nos amis n’ont pas remarqué que nous prenions la sortie pour satisfaire l’appétit du baleineau. Nous ne les reverrons qu'au camping. À Colombia, nous prenons la 26, pour rejoindre la 321, puis la 301, chemin apprécié de Yougi pour se rendre à Ocala. Chemin de campagne et non d’autoroute, plus court en millage mais plus long en temps (au moins 1h30 de plus), on y traverse plusieurs belles petites villes agonisantes, devenues des presque fantômes avec leur centre-ville désert (ça va don’ ben mal, s’a rue Principale…).

En Georgie et en Floride, sur les routes de campagne, on peut admirer de nombreux champs de coton.

On a roulé jusqu’au Walmart de Statesboro GA avant de jeter l’ancre pour la nuit. Souper en tête à tête au Ruby Tuesday. Encore du poisson pour Madame (que voulez-vous, j’ai toujours rêvé de devenir une sirène, mais je tiens plus du béluga, ha ha ha) et encore du poulet pour Mister. Nous avons passé une très bonne nuit, la vraie première depuis notre départ. Installés dans le fond du stationnement, loin des magasins, petit îlot de tranquillité, nous avons dormi 9 heures en ligne.

C’est le Jour du Souvenir. Prenons quelques instants pour remercier ceux et celles qui ont donné leur jeunesse, leur santé, leur vie pour que nous jouissions d’un meilleur demain.

Dernière ligne droite avant l’arrivée au camping, arrivée prévue vers 11h12 (juste après la minute de silence), selon Waziwazo (le surnom que je donne à l’application Waze).

Site K-10 (prononcer quétaine)
À 11h16, nous franchissons la barrière de Tall Timber. Bravo Waziwazo, t’es pas mal juste. On nous assigne le lot K-9, emplacement où mon frérot a déjà campé. Mais si le K-9 peut faire le bonheur d’un Forest, il est loin de pouvoir loger une Moby. Nous nous sommes donc installés sur le K-10, comme lors de notre dernier séjour il y a deux ans.

Forêt, Cheval, Zip et Zipette nous rejoignent vers 16h00.

Les premiers jours sont consacrés à s’installer. Épicerie, cossins oubliés (oups), gadgets pour améliorations locatives et repos. Côté température, aucune adaptation nécessaire, mon corps supporte très bien le changement. Monsieur est aussi de mon avis.


 

4 commentaires:

  1. Ta dernière photo est magnifique, c'est vrai qu'il a l'air super bien!!!

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  2. Comment s'est comporté ''Monsieur'' durant le voyage ?? Il s'est adapté ??

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    1. Cher/Chère Inconnu/e (parce que la question n'est pas signée), Monsieur a très bien supporté le voyage. Il a cependant préféré la Baleine au Baleineau. Sans doute son goût des grands espaces. Sans farce, il a détesté le camion et a passé tout le voyage couché sous le couvre-lit dans la caravane à sellette.

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